This is the story o' my LF Les yeux brillants, cette lueur est celle d'un petit garçon émerveillé dans un magasin de jouet. Un gosse, pas tant que ça puisque j'ai aujourd'hui 16 ans. J'ai ma licence pour conduire et mon père vient de me passer me prendre au lycée pour me l'annoncer. Comment me l'a-t-il annoncé ? Comme la plupart des pères par ici. Il m'a tout simplement déposé devant la vitrine d'un magasin Porsche. « Prend celle que tu veux fils » Je tourne ma tête vers mon paternel, il me sourit. Au fond, il me connait, il sait que j'ai déjà une idée derrière la tête. Je m'étais préparé à cela. J'avais choisi précisément la voiture que je voulais dans les meilleures marques. Il a choisi de m'offrir une Porsche, je sais laquelle je veux. Entrant dans le hall un vendeur s'empresse de s'approcher de nous. « Messieurs je... » « Nous cherchons une 918 spyder noir » Je n'aime pas perdre mon temps avec les vendeurs je sais ce que je veux. Cela peut paraitre un peu hautain, la façon dont je me suis adressé à ce pauvre vendeur mais j'ai juste hâte de pouvoir conduire ma première voiture. « Nous allons passer le week end sur un de nos nouveaux bateau en méditerranée ta mère et moi, tu viens avec nous ? » A peine le vendeur parti faire les papiers, mon père avait entamé la discussion. « Je pensais aller faire un tour à Rome ce week end... » « J'ai un tournoi de golf à Monte Carlo, tu pourras aller à Rome le week end prochain » « J'ai pas l'âge d'aller jouer là-bas... » « Pour les casinos, quelques billets et tu pourras accompagner ton vieux père aux tables de black jack » C'était toujours pareil avec lui, deux jours avant nous organisions nos week-end et en un rien de temps nous étions au bord d'une piscine, un verre à la main et les lunettes de soleil sur le nez. « Voilà les clefs Mr Shanahan » Un grand sourire apparut sur le visage de mon père qui venait de signer le dernier chèque et déjà il me lançait les clefs rapidement acquises.
« Je peux faire une fête à la maison ce week end ? » « Bien sûr mon chéri, nous irons au chalet skier un peu pendant ce temps » « Merci m'man » Un baiser sur la joue de ma mère et j'avais déjà le portable en main pour prévenir tous les autres qu'il y aurait une fête chez moi après le bal de promo. « On devrait tout de même lui trouver sa propre maison à ce gosse » Mon père le nez dans son journal, en grognon en cette heure de la matinée. J'étais sur le point de quitter la pièce mais, je sens que ce qu'il va dire risque d'être intéressant. « Que veux-tu dire par là Charles ? » « Il va entrer à l'université, il va faire encore plus de fête et il est assez grand pour vivre seul » « Tu veux le virer de la maison ? » Ma mère avait un air horrifié sur le visage. Réaction typique de la mère poule. Elle a toujours été à la maison après avoir épousé mon père. Ne plus m'avoir ici constamment à la maison lui ferait un gros changement comparé à mon père. « Je ne veux pas le virer seulement lui donner la liberté dont il a besoin à son âge » Mon père c'est comme s'il n'avait jamais grandi. Il n'a jamais vraiment agit comme un père mais plus comme un grand frère qui aurait grandi en même temps que moi. C'est surtout à l'adolescence que je l'ai compris, il ne m'a jamais réprimandé pour une faute que commise, à chaque occasion qu'il avait de venir au lycée il m'interrogeait sur les filles et m'encourageait à aller voir certaines que l'on croisait dans le couloir menant au bureau de la principale. Il sait ce qu'un gars de mon âge à besoin et il m'offre tout ce qu'il pense nécessaire. Dans ce cas précis c'est une maison qu'il veut m'offrir. Le pire dans tout cela c'est que je ne suis même pas choqué. Je suis trop habitué à avoir ce que je veux maintenant.
« Augustus ? » D'un geste lent je suis le son de la voix douce et mélodieuse qui vient de prononcer mon prénom. Je reste fixé la jeune femme d'un air agacé. Je pousse un simple soupir pour la prévenir que je ne veux pas entendre le son de sa voix une nouvelle fois. « Tu sais ou me rejoindre » Je me fous royalement de cette fille mais malheureusement pour moi cette soirée de charité manque cruellement d'activité. Je porte mon verre de champagne jusque mes lèvres, détournant de mon regard la jeune brune qui part m'attendre devant chez moi. Je ne sais pas ce qu'elle recherche, si elle pense qu'elle m'aura en m'écoutant au doigt et à l'oeil mais, elle le fait alors pourquoi je ne profiterais pas ? Je n'ai pas besoin d'une petite amie et encore moins d'une sans caractère. « Pauvre fille » Une voix lasse que je reconnaîtrais entre mille ce fait entendre. « Elle est bonne, heureusement pour elle » Je me retourne avec un regard de défis pour faire face à la blonde narquoise adossée nonchalamment contre un mur. « Et encore... mais bon, elle n'a pas beaucoup de gout en matière d'homme donc c'est parfait pour elle » « Tu rêverais d'être à sa place » « Dans tes rêves Shanahan, je ne suis pas désespérée à ce point » « Ce n'est pas ce que tu laissais paraitre l'autre jour » « Comme si tu m'avais impressionnée » Un rire ironique filtrait de la bouche de la blonde. Sansa Volkonsky, toujours aussi charmante. Une fouteuse de merde, vicieuse et manipulatrice dans un corps de rêve. « J'oubliais que madame préférait les débiles qu'elle peut mener par le bout du nez » « Au moins ils ont quelque chose dans le pantalon eux » Un sourire amusé se glisse au coin de mes lèvres. C'est toujours la même chose. On se prend la tête depuis des années maintenant et ce n'est pas près de s'arrêter visiblement. Une fois lancés, nous pouvons tenir tout une soirée à se parler sur un ton arrogant et acerbe. C'est notre façon de communiquer et dans un sens cela nous amuse autant ce que cela nous agace.