Mars 2013 – Derrière ton comptoir, tu te sens bien. Ce n'est pas le boulot de rêve mais ça paye les factures et tu l'aimes bien au fond. Bon c'est sûr que servir des verres à des gens déjà cuit et pour la plupart défoncé, c'est pas le pied on est d'accords mais tu sais qu'un jour tu travailleras dans un endroit un peu mieux que celui là. Pourquoi pas avoir ton propre bar mais avant ça il faut récolter une sacrée somme, que tu es loin d'avoir. Pour le moment tu te contentes de ce bar rempli de junkie, tout en gardant à l'oeil les propositions de job. Tu ne veux pas un super truc non plus. Tu préfères encore travailler dans ce bar miteux plutôt que de travailler pour des bourges qui te prennent pour l'esclave de service. Tu es Caesar Cowell quand même ! Ton ego en prendrait un sacré coup si un jour tu devais aller travailler pour des gens comme ça. Les 'gens comme ça' tu les reconnais sans problèmes. Ce sont ceux ou celles qui portent des vêtements plus chers que ton loyer. Comme cette fille qui vient de passer la porte du bar avec quelques copines. Tu pousses un énorme soupir. Encore des filles à papas qui veulent se la jouer rebelles en venant dans un bar ou leur papa leurs interdisent de venir. Celle du milieu je l'ai déjà vu dans le journal. Je ne me rappelle plus pourquoi mais elle y était.« Vous, vous êtes perdu mesdemoiselles je crois… Vos chauffeurs n’ont pas de GPS ? » Elles étaient à peine arrivées au comptoir et tu voulais déjà les mettre dehors. Aucun sourire pour elles, jamais ça n'arriverait.« Range tes griffes beau brun et sers nous un verre plutôt » Tu restais regarder la jeune femme dans les yeux, aucun de vous deux ne voulaient décrocher comme pour montrer sa supériorité. Visiblement elle n'avait pas apprécié ta remarque. Tu levas alors les yeux au ciel. « C’est pas un bar pour vous les filles. Rentrez gentiment chez vous, papa va se fâcher sinon et vous n’aurez pas le nouveau sac Chanel… Quelle horreur ! » Tu avais pris un air horrifié sur la fin avant de pousser un nouveau soupir et d'aller voir des clients un peu plus loin. Tu t'étais clairement foutu d'elles avec tout le sarcasme qui te caractérise. Tu n'as jamais été du genre lèche bottes et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. La jeune femme du milieu te lança un regard noir auquel tu répondis par un simple clin d'oeil surmonter d'un petit sourire de vainqueur quand elle disparue.

Avril 2013 – La fumée toxique de ta cigarette remplissait doucement tes poumons. Adossé au mur extérieur du bar tu prenais le temps de te reposer un peu avant de reprendre le boulot. Tu avais fermer les yeux appréciant la musique qui s’échappait du club et savourant ta lucky strike fraîchement entamée. Tu sais très bien que tu ne devrait pas fumée, le tabac et l’asthme ça ne fais pas vraiment bon ménage mais ça te calme alors tu t’en contre fiche. De toute façon tu ne veux pas devenir sportif de haut niveau. Des bruits de talons parviennent jusqu'à tes oreilles, un large sourire se créer sur ton visage. Tu es d’humeur à découcher se soir. Tu r’ouvre alors les yeux pour voir la demoiselle qui s’approche de toi. Ton sourire ce décompose totalement en voyant la jeune femme qui s’approche de toi. La fille à papa de l’autre soir qui revient à la charge. « T’as une cigarette s’il te plait ? » Tu reste la regarder comme ci elle venait d’une autre planète. Elle n’a pas la tête d’une fille qui fume. Prenant conscience que tu as vraiment une tête d’arriérer quand tu la regardes de cette façon, tu te contentes de lui donner une cigarette sans oublier un petit soupir en prime. Elle s’adosse au mur près de toi. Elle ne compte pas rester là quand même ? Apparemment si puisqu’elle te prends ton briquet pour allumer la cigarette que tu lui as donner. Tu regardes droit devant toi sans la calculer même si tu sens son regard sur toi, plus insistant que jamais.« T’avais raison… » Tu l’a regarde du coin de l’œil attendant la suite de la phrase. Elle bouge alors légèrement pour me montrer fièrement son sac « Mon père m’as acheter un sac Chanel » C’est officiel elle te cherche là et forcement… ça marche. Tu lève légèrement ton sourcil d’un air qui veut dire ‘WTF mais qu’est ce que j’en ai à foutre ?’. « Et alors ? Tu veux prouver quoi en venant ici ? » Elle entrouvre légèrement les lèvres pour répondre mais tu ne lui laisse pas le temps. Tu continue dans ta lancé. « Tu veux prouver que tu es une grande fille, que tu n’as pas peur d’aller dans des bars et des quartiers peut fréquentable… » Sans crier gare tu te retrouve devant elle, tu avais jeté ta clope par terre avant de poser tes mains sur la taille de la jeune femme. Elle eu un mouvement de recul mais elle était déjà collé au mur et toi tu étais collé à elle. A bien la regarder tu commençais à la trouver mignonne, plutôt sexy même mais tu ne voulais pas t’égarer. Son visage s’était décomposé à cause de l’effet de surprise sûrement. En voyant sa tête un petit sarcastique filtra doucement entre tes lèvres. « Ce n’est pas un endroit pour une fille comme toi, si tu veux te prouver quelques chose alors entre seul dans le bar mais je ne te donne même pas 5 minutes avant de ressortir terrorisé » T’as bouche n’étais qu’a quelques centimètre de la sienne et à présent elle te regardais  avec cet air de défis qui te déstabilisa un peu. En posant ses mains sur ton torse elle te poussa pour se dégager de ton emprise. Voyant ce qu’elle allait faire un sourire se dessina. Elle s’approcha de la porte avant de se stopper, la main sur la poignée elle tourna la tête vers toi. « Si je tiens 5 minutes là dedans tu bois un verre avec moi et sinon je ne reviens plus ici » Tu prends le temps de réfléchir quelques instant, si ça peu te débarrasser d’elle pourquoi pas. « Marché conclu mais alors tu prends ma place derrière le comptoir » Elle allait avoir le droit à des propos déplacé des clients, surtout vu comment elle est habillé. Elle hocha la tête pendant que tu lui lançais le torchon que tu avais sur l’épaule. Elle te tourna alors le dos pour rentrer. Connaissant les gars qui étaient la dedans ils allaient sûrement profité de la vu aussi et sûrement mettre leur sur son… jean. Les cinq minutes s’étaient écoulées étrangement vite. Tu avais commencé à draguer une fille devant l’entrer du club et tu n’avais pas vu le temps passer. « Tu me dois un verre don juan, je sais ou te trouver » Tu te retournas avec étonnement, elle te fis un clin d’œil avant de s’éclipser. Tu venais de te faire avoir en beauté. Tu n’as qu’une parole alors tu prendra ce verre avec elle mais ça ne t’enchante vraiment pas.